dimanche 15 mars 2015

Le Buzz selon Anaïs (étudiante en communication)

2ème exercice de rédaction que j'ai proposé à Anaïs en stage avec moi durant 4 semaines...
Après son article sur "La journée de la Femme", pour celui-ci, elle avait pour thème imposé : Le Buzz

La place du buzz dans nos vies d'aujourd'hui
Si je devais définir le buzz, ma définition serait : une information, un élément ou un événement qui, en peu de temps, devient populaire au sein d’une communauté. Le buzz peut devenir une nouvelle tendance, un média vu des milliers de fois ou tout simplement, une news perçue d'un bon ou d'un mauvais œil.

D'ailleurs, qu'est-ce qui différencie un bon ou mauvais buzz ? Pourquoi les internautes s'intéressent à un « élément » en particulier ? Il est certain qu'un clip parodié sur toute la planète est perçu différemment ce la vidéo montrant un chat jeté sur un mur... Le good ou bad buzz se fait en fonction des réactions du public. Il peut provoquer le rire, le débat ou bien nous inciter à faire une action, ou encore à changer notre comportement.
Une foule qui dénonce le « fait » n'est souvent pas un bon buzz.
Mais un mauvais buzz, peut-il bien servir la communication ?
Il est clair que le bad buzz ne donne pas une très bonne image de celui qui en est à l'origine, mais il peut tout de même bénéficier de la notoriété dont il fait l'objet, peut-être pour se racheter une conduite. Toutefois, si le buzz est conséquent, alors l'image du "buzzé" sera entachée tant que les gens se souviendront de ce fait.
Mais un bad buzz pour certains peut être bénéfique pour d'autres : c'est un moyen pour certaines organisations de faire passer un message, de servir à leur communication, en utilisant une référence à un élément auquel le public s'est intéressé - et le principe est le même pour le bon buzz.

Pour l'exemple du bad buzz qui devient bénéfique, je citerai cette chanson des enfoirés « Toute la vie » qui, suite à  la polémique qui a pris une ampleur bien trop indécente, a propulsé la chanson à la 18éme place du classement des ventes de single (rappelons qu'ils font cela pour financer une association caritative et qu'ils sont les seuls à le faire). 

Le phénomène du buzz né grâce des médias et souvent du flux d'infos sur internet, des réseaux sociaux.
Celui qui l'a bien compris, c'est Youtube. Depuis quelques années, le site profite de ce concept et n'hésite pas à rappeler à aux internautes qu'il est souvent à l'origine des news (et donc des buzz) : chaque fin d'année, la plate-forme publie une vidéo regroupant les buzz de l'année écoulée. Ce système marche plutôt bien étant donné qu'à ce jour, la vidéo 2014 a été vue près plus de 87 millions de fois. 
Certes, c'est sûrement un moyen pour le site de faire plus de vue, mais c'est aussi un moyen de se remémorer toutes les tendances dont on a été « victime » (lorsque je dis ça, je pense surtout au « Ice Bucket Challenge », seau d'eau glacé que l'on s'est balancé sur la tête et dont on aimerait bien oublier la vidéo partagée ^^)

Néanmoins, le harlem-shake, l'application dubmash et le « Call me Maybe » sont-il vraiment définitivement tombé aux oubliettes ?

Visiblement, le buzz est, par définition, éphémère. Il faut donc monter dans le train en marche pour être dans la « tendance ». On peut aussi se dire que certains buzz sont passés à travers les mailles du filet et se sont encrés dans nos vies, si bien que l'on ne se rend plus vraiment compte qu'ils n’en faisaient pas partie il n'y a encore pas si longtemps. Difficile de trouver des exemples tellement il y en a peu. Le buzz s’oublie…

Cependant le « Non mais allô quoi ! » de Nabilla qui a - on se demande vraiment comment – retourner la langue française et que l'on sort lorsque l'on veut faire rire un de ses amis ou encore pour taguer sur les réseaux sociaux où le #Nonmaisallôquoi une situation invraisemblable, est encore souvent utilisé…

Même si né suite à une tragédie, aujourd’hui porteur d’espoir, on peut aussi considérer le « Je suis Charlie » comme un buzz qui restera dans l’histoire étant donné qu'il fut très utilisé sur les réseaux sociaux (#JesuisCharlie fut tweeté plus de 5 millions de fois dans le monde entier). Cette expression reste encore aujourd'hui le symbole de la lutte pour la liberté d'expression et de l'espoir pour la lutte anti-terroriste.

Le buzz est utilisé aussi d'un point de vue marketing. Pour reprendre l'exemple de Charlie Hebdo, plusieurs personnes ont voulu déposer la marque pour se faire des bénéfices (révélant le niveau d’éthique (très bas) de certains individus selon moi).

Le phénomène du Buzz est aussi devenu une technique de communication pour atteindre les internautes juste pour faire parler du produit (comme la fois où Carambar a déclaré remplacer ses blagues à deux balles - mais attachantes – par des contenus éducatifs).

Alors le buzz est-il semblable à un sandwich Subway, déclinable en plusieurs versions : permanent ou éphémère ? Plus ou Moins populaire ? Bon ou Bad Buzz ?

Quel jugement doit-on porter sur le principe du buzz ?
Personnellement, je pense qu'il est essentiel de prendre du recul par rapport à tout ça, tout en s'intéressant à la réaction des gens. Il est parfois aussi captivant de prendre part à cela et de ne pas rester de glace.
En tant que communicant, il nous faut être à l'affût de l'actualité, quelle qu'elle soit…








Anaïs GRUSON
Étudiante en communication à l'IUT B de Tourcoing

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