Je me pose une question (enfin pas qu'une seule question, mais une à la fois... enfin j'essaye ;))
Le monde des Bisounours, vous savez celui dont tout le monde rêve en secret
tout en clamant bien haut qu’il n’existe pas, est-il un monde où tout le
monde s’aime ? (comme le chantait Zazie dans Rue de la Paix)
ou bien plutôt un monde où tout le monde se ferait confiance ? Pas forcément un monde où
l’on aurait confiance en tout le monde, mais au moins un monde où tout le monde aurait
confiance en soi ! Je l'avoue, c'est clairement ce à quoi j'aspire ;)
Si on s’en réfère à la définition du Larousse, on trouve pour
Confiance : Assurance,
hardiesse, courage qui vient de la conscience qu'on a de sa valeur, de sa
chance - Faire face aux difficultés avec confiance.
Conscience que l’on a de sa valeur…
C’est bien là la clé, je crois. Cette clé qui ouvre tous les
possibles, cette clé qui nous permet de ne pas nous remettre en question sans
cesse, cette clé qui éviterait que l’on ait comme premier réflexe celui de ressentir la
culpabilité de ne pas avoir assez bien fait, cette clé qui nous permettrait de
croire que nous avons le pouvoir de changer les choses, cette clé qui nous
libérerait de ce besoin de reconnaissance qui nous rend si malheureux parfois
quand il tarde à venir... des autres !
Aujourd’hui, sur la toile je suis « tombée » sur
cet article de Psychologie magazine où l’on nous explique que si nous doutons de notre
valeur et de notre potentiel, nous aurons du mal à nous vendre en entreprise…
Tout dépendrai de notre enfance, de la façon dont nous avons été aimé,
encouragé… ou pas.
Certes, nous sommes aujourd’hui les adultes construits à la
suite d’une enfance plus ou moins heureuse, nous avons tous des blessures qui
nécessitent plus ou moins le besoin d’être « réparées »… Mais, que ce
passerait-il si nous décidions que la vie commence aujourd’hui et que c’est
à partir de maintenant que nous posons les bases de notre futur ?
Travailler en équipe et en entreprise n’est pas simple, car, pour beaucoup, nous avons besoin d’avoir confiance en nos collaborateurs, nos
clients, nos fournisseurs pour nous sentir à l’aise de travailler en leur
compagnie, surtout quand une partie de la réalisation du travail à réaliser dépend des
autres…
Mais...
Si notre schéma mental changeait et que nous arrêtions
de nous dire, même (et surtout) de façon inconsciente/subliminale : « je ne peux/veux pas
travailler avec toi parce que tu n’as pas confiance en moi, ou parce que je
n’ai pas confiance en toi »… Et que nous inversions la tendance, en
pensant : «quoiqu’il arrive, je sais que j’ai la capacité au plus
profond de moi de trouver une solution» et, que tous, nous pourrions dire
à l’autre : «je peux travailler avec toi parce que j’ai confiance en
moi et que je n’attends rien d’autre de toi que tu reconnaisses aussi ta propre valeur».
Seulement décider d’avoir confiance en soi est un engagement
que l’on ne peut prendre qu’avec soi-même… Si l'on n'a pas confiance en soi et même si d'autres vous le disent 15 fois par jour, cela ne changera rien. Rien ne change tant que l’on n’a pas décidé
d’y croire, tout(e) seul(e) face à son miroir…
C’est un exercice difficile et quotidien, qu’il faut répéter
sans cesse… A ne pas confondre avec le sentiment d’être ultra sûr de soi, au point
d’en devenir arrogant et de considérer que tout le monde fait mal sauf
vous !
C’est un principe simple en fait…
Si je ne crois pas en l’autre
et en ses capacités, c’est que je ne crois pas en moi et en mon potentiel
infini ! Oui ! Infini ! J’ose le dire et j’assume !
La position de consultant, que j’ai, est parfois difficile
car elle implique d’avoir confiance en soi tout le temps, car si le client
perçoit votre doute il s’engouffrera dedans…
Elle est délicate encore parce que si votre mission est de
montrer aux autres qu’ils peuvent avoir confiance en eux, il faut qu’ils soient
prêts à l’entendre et c’est à vous d’amener la situation qui rendra cette prise
de conscience possible... Et ça c'est un vrai défi ;)
Aurais-je décidé de créer mon activité de Conseil en
Communication et Créativité si je ne croyais pas en l’Humain et en sa capacité
à croire en lui et en l’autre ? Sûrement pas… Cependant chaque jour, je me
rappelle que telle est ma conviction pour ne pas être « happée » par
le tourbillon du doute et de la peur, celui-là même qui hante beaucoup d’entreprises...
Parce qu’à la base, si on a confiance, la peur disparait et
alors... on peut croire dans le fait qu’une issue positive est possible !
Bon, ok, ça parait facile comme ça mais c’est pourtant la
vérité ! A l’heure où les ouvrages de psychologie positive inondent les
rayons des librairies (même virtuelles), nous pouvons faire un choix : celui de
vivre dans un monde humaniste comme nous y encourageait Carl Rogers. Si,
si !
Nous sommes responsables de notre potentiel d’évolution et
d’épanouissement, tout dépend de chacun de nous… Foi de Bisounours ;)
Illustrations : aludv, fearlessfeminism
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire